Le désordre sexuel dans lequel s¿est livré joyeusement notre jeunesse, est à l¿origine de la déscolarisation de plusieurs d¿entre eux, ainsi que la non-scolarisation de plusieurs des enfants dits accidents issus des grossesses non désirés, fruits de ce désordre sexuel. Les grossesses précoces dans les établissements scolaires et les multiples enfants appelés accidents dans les familles gabonaises, sans évoquer le déséquilibre familiale qui y règne, nous emmènent à croire que les valeurs familiales et sociales ne sont pas transmises à nos enfants ou que ces derniers les refusent complètement, au profit de l¿éducation et de la distraction apportée par les médias et les réseaux sociaux.Nous savons que les valeurs sont des convictions qui influencent notre comportement, notre façon de penser et d¿agir ; elles orientent et confortent dans les idées et les décisions qui sont prises au quotidien. Si donc nos jeunes se trouvent ainsi dépourvus de valeurs, quel genre d¿éducation pourront-ils donner à leurs enfants après eux ; car « tous ceux qui ont médité sur l¿art de gouverner les hommes ont été convaincus que le destin des empires dépend de l¿éducation de la jeunesse.» (Aristote)