La mangrove est perçue comme un écosystème précieux pour la conservation de la biodiversité. Pourtant les surfaces qüoccupe cet écosystème fluviomarin dans le domaine intertropical ne cessent de se rétrécir de façon considérable du fait de la dégradation des échanges hydriques, mais aussi du fait de la pression anthropique (la pêche, la cueillette des huîtres, des arbres et des crabes, de l¿agriculture, de l¿extraction artisanale de sel, des prélèvements des bois d¿¿uvre et de chauffes) et caractérisées par un entassement de terre et/ou de sable et de construction des voies de communication ont eu pour résultat de bloquer l¿influence des marées et a provoqué voire précipité la disparition des palétuviers en amont et en aval des barrages. En Basse Casamance, une région du sud du Sénégal, et particulièrement dans notre secteur d¿étude, les nouveaux venus, originaires soit des pays voisins soit des villes de la région, semblent suivre avec difficulté les règles de préservation et de gestion durable de ce milieu.