Le πιττάκιον a t consid r comme une soci t agricole, aux associ s solidaires, dirig e par le pittakiarque; ou bien comme un mode de mise en culture de la terre publique, impos par l'administration: le pittakiarque prenait en fermage de larges superficies et en sous-louait la plus grande partie d'autres cultivateurs, tout en restant responsable envers le fisc. Dans la vingtaine de textes sur les pittakia qu'on dispose actuellement, on ne discerne pas, sauf erreur, d'indices d'une mise en culture forc e ou de sous-location de la terre, ni de signes de solidarit entre les membres du groupe. Le r le du pittakiarque reste ind fini. Ce qu'on peut signaler de nouveau c'est que deux pittakiarques taient en m me temps des πληρωταί, des liturges exer ant un certain contr le sur les pittakia, que plusieurs cultivateurs taient des membres de deux pittakia la fois et qu'il y avait des rapports durables entre certains membres d'un pittakion; signaler aussi le transfert de quelques parcelles de terre fait d'un pittakion un autre. De plus, on y rel ve un certain nombre de personnes non attest es par ailleurs; et de nouveaux toponymes, grecs ou d'origine gyptienne, pr cisant la localisation des terres cultiv es.