Le peuple qui aliene sa liberte, pour la confondre dans un contrat social, ne cede guere son integrite et la protection en celle-ci, au pouvoir qu'elle reconnait comme investit de la puissance civile. Les lois qu'une telle autorite etablit, se doivent d'etre, pour tous les citoyens, a part entiere. Il y aurait comme il se dit, dans une affirmation populaire: deux poids deux mesures en une meme chose. Ce que je vais m'appliquer a vous demontrer, c'est en quoi une telle loi est a la fois une non loi, injuste et instrument de colere qui justifierait une desobeissance civile, manifeste. Je vous prie de ne tenir pour gage qu'en mon discours, j'invite la frange dure des contestataires opprimes a se courber devant tous les exces et promouvoir qu'une loi injuste oblige qu'on y repond, a l'executer, par des moyens excessifs forts contraires au recours abusif de la force regalienne, pour etouffer, les causes qui ont fait naitre le sursaut de contester l'absurde et la deraison, quoiqu'a juste dessein, d'une quelconque non loi, injuste et sectaire. Si nous celebrons, par tous les dieux, le supplice qu'il en faut reflechir sur tous les descendants, aux traits et ascendances culturels identiques, il serait malsain meme plus contradictoire de considerer l'harmonie comme une valeur qui rassemble les peuples d'horizons diverses, en une meme citoyennete que celle en laquelle, il nous a plut de vivre et de choisir d'y habiter pour le restant a toutes nos esperances terrestres. Accepter la difference entre les hommes de la sorte d'une realite naturelle qui se dispense des allegories aux facies, pour creuser des principes qui sont, encore, a l'envers du droit, est du merite du libre arbitre qui se borne en chacun des etres qu'il soit de confession musulmane, juive, chretienne ou quelques autres a l'existence seculaire. La primaute d'un droit religieux ou d'une revelation absolue aux depens d'autres ordres de considerations divines..."