La fermeture de la chasse en Cote d'Ivoire depuis fevrier 1974 a ouvert la porte, contrairement aux attentes, a l'exploitation incontrolee de la ressource faune. La reouverture de la chasse et l'organisation de l'eco-tourisme se presentent comme les meilleurs moyens de sauver cette ressource. Ce travail a pour objet d'evaluer l'importance des activites humaines sur le site, de determiner les densites et les effectifs des animaux, d'apprecier l'impact de ces activites anthropiques sur la distribution et la dynamique des populations, avant de proposer des quotas de prelevement durables. Il ressort des investigations que le site d'etude tres perturbe, est particulierement soumis au braconnage qui du reste influence tres significativement la distance de fuite des bubales contrairement a celle des hippotragues. Les taux de production sont tres faibles chez l'hippotrague et un quota de prelevement soutenable n'a pu etre determine pour cette espece qu'a la troisieme annee des travaux. Par contre, le bubale pouvait etre exploite durablement depuis la premiere annee, quoique les quotas de prelevement restent faibles."