Dans ce livre, deux écrivains explorent l'identité à travers le pouvoir de guérison de l'amour. Dans "La lettre écarlate" de Nathaniel Hawthorn, l'amour et la haine apparaissent comme des puissances indépendantes qui consument leurs détenteurs. Il décrit le bref moment de théocratie et d'ordre social extrême qu'a connu l'Amérique. Alors que Michael Ondaatje, dans son roman "Le patient anglais", tente de mettre en ¿uvre et de représenter une série de sociétés post-nationales, sans frontières, en dépeignant une existence en dehors des formes traditionnelles de la famille, de la classe et de la nation, en dépeignant des scènes de communion entre étrangers, en dépassant la structure conventionnelle d'un roman et en injectant dans son langage de la poésie et des images vitales, Ondaatje réussit à donner une nouvelle saveur à la littérature de guerre. Dans "Dans la peau d'un lion", il tente d'explorer l'identité en se concentrant sur ceux qui sont exclus, tels que les immigrants et les étrangers qui se sentent perdus et sans identité dans leur monde. Il montre comment les barrières de la langue, de la culture et des croyances retiennent ces individus et les emprisonnent dans "les tunnels et les parcs à bestiaux". Le roman est un appel à donner aux personnes autrefois marginalisées la possibilité de se lever et d'être entendues.