Le domaine de la formation et du perfectionnement dans la fonction publique camerounaise n'est pas très différent de celui de nombreux pays africains en particulier, et des pays en développement en général. Ces deux aspects, qui sont des éléments très fondamentaux dans la vie de tout service public, sont paradoxalement relégués au second plan au Cameroun. La recette présentée par les fonctionnaires chargés de veiller à ce que lesdits aspects soient positivement et ostensiblement perceptibles se comporte comme s'ils attendaient que quelqu'un d'autre vienne faire leur travail. C'est dans cette optique qu'il y a un besoin quasi-urgent d'aborder et de redresser la situation afin que le Cameroun puisse s'enorgueillir d'avoir des fonctionnaires bien formés et réceptifs aux nouveautés de l'administration et des tâches du service public. En outre, en améliorant la nature du développement du service public au Cameroun, les fonctionnaires contribueront de plus en plus au bien-être de la société camerounaise par l'acquisition et la mise en pratique de certaines notions de développement du service public.