Le paternalisme hérité de la colonisation, a placé l¿homme noir en général, et congolais en particulier dans un cul-de-sac, une situation désastreuse, mal-en-point, de dépendance totale et chaotique. Rien ne peut se faire sans l¿aide étrangère (secours). Tous les espoirs se fondent sur l¿homme blanc que l¿être suprême a doté des facultés de bienfaisance et géniales idées. De nos jours, certains noirs continuent à souffrir d¿un complexe d¿infériorité vis-à-vis des blancs et vivent dans leur sujétion. Ils pensent que ces derniers sont le début et la fin de toute chose. Ils sont seuls possesseurs d¿idées innovatrices. La réussite de toute entreprise en Afrique noire est liée à leur présence. Toute bonne ¿uvre est le fruit de l¿homme blanc, tandis que la médiocrité est l¿¿uvre du nègre. Cette dépréciation du négro africain a pour une large part la colonisation. Car, les colonisateurs sont venus, écrivent TSHIBUABUA, B, et NKUMBI, K, (1973 :32) : dans les pays sous-équipés, avec intention d¿exploiter par tous les moyens les biens des colonisés autant que faire se peut.