Les populations pauvres et vulnérables éprouvent d¿énormes difficultés de posséder un compte en banque, elles restent alors privées de l¿accès à la gamme de services bancaires et financiers, ce qui amoindrit leurs chances de sortir de la pauvreté et de la précarité. Plusieurs études et expériences montrent qüil existe un lien direct entre l¿in/exclusion bancaire et l¿in/exclusion sociale des individus. Cela signifie que l¿inclusion financière permet de répondre aux besoins réels des populations, elle pourrait même être, d¿après les spécialistes, un levier de la croissance économique et la cohésion sociale. En revanche, l¿exclusion financière entraîne systématiquement une exclusion sociale surtout dans un contexte d¿intensification de la financiarisation des rapports sociaux qui rend le service bancaire indispensable pour mener une vie sociale normale. L¿Algérie qui accuse un retard énorme dans la bancarisation de la population et d¿accessibilité de celle ci aux services financiers, devrait s¿inscrire dans la dynamique de finance inclusive : reconstruire un système financier basé sur la modernisation de l¿infrastructure, l¿ouverture et l¿accessibilité à tous.