Au Theatre, je vis Shakespeare, je respire Girardot, je chante Brel, j'existe a travers Prevert; j'aime vieillir comme ils rajeunissent ou mourir pour mieux les faire renaitre. Et puis il y a toi...il y a eu la decouverte de ce corps; je ne savais etre capable de ressentir tant de plaisir en une seule relation sexuelle. Lorsque tu es pres de moi, je sens ton souffle court, ta main me caresser, nos deux c urs s'accelerer. Nos regards se croisent, incandescents. Je suis toute a toi, offerte...Tu pars a la decouverte de chaque centimetre carre de mon corps, tu fais durer le plaisir et les secondes. Je manque d'air, mon souffle se fait court et entrecoupe... Et moi, je me deguise d'eternelle tendresse et de fausses caresses. J'ai panse les blessures de mon c ur avec des souvenirs mais je n'ai pas accepte de grandir. Il nous faut tous nous parer des envies des uvrees de l'amour sans issu. On a tort de pretendre que l'amour dure toujours, l'amour il nous tue. On doit tous mourir un jour, moi, j'aimerais mourir d'amour..."