Il regrettait am rement de ne pouvoir emporter son verger, ce lopin religieusement cultiv constituait le terreau de sa vie. Un petit square soigneusement entretenu, car, secr tement, il avait d dicac les vari t s qui le composaient aux amantes dont il avait t discr tement pris. Il avait choisi les arbres en fonction du parfum de leur floraison, de la forme et de la saveur des chairs des fruits, suivant le sentiment que ces femmes lui avaient inspir , les subtilit s de leur carnation, l'agr ment exquis de leur bouche, les architectures affolantes de leur sexe et de leurs seins, la masse enivrante de leurs fesses, la succulence de leur vagin, les effluves de leurs aisselles, le satin de leur peau.