Les quelques milliers de cavaliers fra chement islamis s, mont s sur des chevaux piaffant d'impatience, s' lanc rent au triple galop de l'Arabie du Nord en brandissant un sabre dans une main et le Coran dans l'autre. La force arabo-islamique tel un ouragan s'autoalimentant par l'adh sion des peuples vaincus qui voulaient avoir une part des d pouilles de l'empire. Jeunes et vieux chr tiens se pr cipit rent dans les bureaux de recrutement de l'envahisseur pour obtenir une revanche de la vie sur leur vie La R v lation coranique s'articule dans l'Histoire. Histoire dont nous pouvons tous v rifier l'authenticit ou d noncer les incoh rences face la v rit historique. Le nouvel ordre instaur par l'Islam incita les peuples s mites, subjugu s pendant un mill naire par l'Occident (gr co-latin), accueillir les nouveaux conqu rants en lib rateurs. Les adeptes gar s du christianisme se ralli rent avec d'autant plus d'enthousiasme que l'Islam leur ouvrait l'acc s ce dont ils taient priv s depuis mille ans: la gloire et la domination de la femme dans l'imm diat et celle du monde comme esp rance. Le conflit th ologique, surgi entre eux et Byzance la suite de l'adoption par cette derni re de l'iconographie et des pers cutions qu'elle exer a contre les opposants de l'imagerie, favorisa la conqu te islamique. Les glises orientales voulurent rester fid les la doctrine paulienne nonc e par l' p tre aux Romains: L'idol trie est la perversion de la connaissance de Dieu. Elle consiste changer la majest de Dieu contre des images. (Rms. 1, 22)