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« La bataille du soliloque »: Genèse de la poétique bilingue de Samuel Beckett (1929-1946): Faux Titre, cartea 294

Autor Chiara Montini
fr Limba Franceză Paperback – 31 dec 2006

Din seria Faux Titre

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Specificații

ISBN-13: 9789042021938
ISBN-10: 9042021934
Dimensiuni: 155 x 235 mm
Greutate: 0.53 kg
Editura: Brill
Colecția Brill
Seria Faux Titre


Cuprins

Préface de Bruno Clément : Logique du bilinguisme
Introduction
Chapitre I: Le monolinguisme polyglotte (1929-1937)
Première partie : les essais critiques
Deuxième partie : la fiction destructrice
Troisième partie : vers le bilinguisme anglophone
Chapitre II: Le bilinguisme anglophone (1939-1945)
Première partie : l’exil et la transition
Deuxième partie : Watt
Troisième partie : une rencontre exceptionnelle.
Quatrième partie : comment « mettre à mal » la langue
Chapitre III: Le bilinguisme francophone (1946-1953)
Première partie : Mercier et Camier
Deuxième partie : les mots, les personnages
Troisième partie : représentations, réécriture, traduction
Conclusions et ouvertures
Bibliographie
Index

Recenzii

La Bataille du soliloque reconstitue la genèse de ce qu’il faut bien appeler le bilinguisme de Beckett. Or, toute genèse est une proposition théorique, évidemment dépendante du sens que l’on donne au sens du mot 'bilinguisme'; c’est pourquoi il est bon de dire d’emblée que ce qui fait la force et l’originalité de l’hypothèse ici défendue, c’est au fond une définition forte du bilinguisme. Du bilinguisme de Beckett. […] Chiara Montini parle donc résolument, et justement, d’une poétique bilingue. C’est-à-dire d’un projet d’écrivain qui aurait choisi, à un moment donné de sa carrière (La Bataille du soliloque reconstitue ce moment) non une autre langue, mais deux langues. Car finalement, on le sait bien, entre l’anglais et le français, Beckett n’a jamais choisi. Il n’a jamais cessé de pratiquer l’une et l’autre langues. Et même, contrairement à une idée assez répandue, l’une et l’autre en même temps. Le sens du mot 'genèse' doit donc être mis en rapport avec cette pratique d’écriture absolument inouïe. Chiara Montini distingue trois périodes dans l’œuvre, la dernière (le bilinguisme) constituant une sorte d’aboutissement qu’on peut dire logique même s’il est vrai qu’il perturbe de fond en comble le paysage poétique du siècle. – Bruno Clément