R sum Jeanne Fortier aimait son mari. Sa mort dans un accident du travail est trop r cente pour qu'elle ne repousse pas les avances du contrema tre Jacques Garaud. Aveugl par la passion, Garaud s'imagine qu'elle changera d'avis s'il lui offre de quoi assurer l'avenir de ses enfants, Georges et Lucie. Mais il se garde de pr ciser qu'il veut Volet son patron, l'ing nieur Labroue, l'invention sur laquelle il compte difier leur fortune. Jeanne ne sera pas au rendez-vous fix . Furieux, Garaud incendie l'usine, tue Labroue qui l'a surpris, menace Jeanne qui l'a vu, et fuit en Am rique sous le nom de Paul Harmant. Qui l'inqui terait ? On croit qu'il a p ri dans le feu, et tout incrimine Jeanne. Condamn e, elle perd la raison. Quand la vue d'un incendie r veille sa m moire, elle n'a plus qu'une id e: s' vader pour retrouver ses enfants. Sous l'identit de Lise Perrin, elle devient porteuse de pain. Pr s de vingt ans ont pass et son espoir est mince de r ussir dans ses recherches. Mais ces vingt ans ont ramen Paris Paul Harmant - Garaud, riche industriel prot g par la prescription. Le fils de l'ing nieur assassin et ses amis se lancent sur sa route. Ils deviendront, pour son ch timent, les amis de maman Lison, la porteuse de pain. A Propos Mont pin: Xavier Henri Aymon Perrin, comte de Mont pin, n Apremont (Haute-Sa ne) le 10 mars 1823 et mort Paris le 30 avril 1902, est un romancier populaire fran ais. Il repose au cimeti re ancien (cimeti re communal de l'Ouest) 6e division, de Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine c t de la tombe de sa femme Louise Lesueur et de celle de Caroline Lesueur. Auteur de romans-feuilletons et de drames populaires, il s'illustra dans le feuilleton. Il est notamment l'auteur de l'un des best-sellers du xixe si cle, La Porteuse de pain, paru de 1884 1889, qui a t adapt e successivement au th tre, au cin ma et la t l vision. Le M decin des pauvres, paru en feuilleton de janvier mai 1861 dans le journal illustr Les Veill es parisiennes, fut un plagiat d'un roman historique de Louis Jousserandot, un avocat r publicain. Jousserandot et Mont pin s'assign rent mutuellement en justice. Le proc s eut lieu en janvier 1863. Les deux plaignants furent renvoy s dos dos et condamn s tous deux aux d pens. Mais la d faite fut bien du c t de Jousserandot, l'ancien proscrit r publicain qui avait bien peu de chances de gagner face au riche et c l bre Xavier de Mont pin, adul des lecteurs et politiquement proche du pouvoir imp rial en place. Les Filles de pl tre, paru en 1855, fit galement scandale et valut Mont pin une condamnation trois mois d'emprisonnement et 500 francs d'amende en 1856. Xavier de Mont pin utilisait un ou des n gres, comme beaucoup des auteurs succ s de son poque qui produisaient du roman-feuilleton au kilom tre . Le nom de l'un d'eux-Maurice Jogand-est connu.