Le texte propose une déconstruction critique de l'argumentaire culturaliste en la comparant à l'argumentaire constructiviste au sein du débat portant sur les facteurs explicatifs de la résilience de l'autoritarisme en Chine contemporaine. La critique se pose comme réfutation herméneutique, épistémologique, historique ainsi que politique de l'argumentaire culturaliste. Le texte s'attaque principalement à l'analogie faite entre les concepts de confucianisme, de culture chinoise ainsi que d'autoritarisme. Ce dernier soulève des questions sur le sens ainsi que sur la construction de ces concepts. Il tente, en ce sens, de remettre en cause l'interprétation ainsi que les liens existants entre ces derniers pour faire l'état du débat ainsi que pour pousser la réflexion sur la résilience autoritaire de la Chine vers d'autres avenues explicatives. Le projet en lui-même, parce que limité, ne pose pas directement la question de la résilience autoritaire. Il tente néanmoins modestement de réduire la portée de l'explication culturaliste concernant ce phénomène en Chine.