Un matin, on vint me dire dans un caf Vous savez, le blagueur s'est tu . C' tait un blagueur de la grande esp ce, de ceux que le succ s n' blouit point et que le p ril n'effraie pas. On l'appelait blagueur, parce qu'il riait de tout et ne m nageait rien. Comme on avait peur de lui, on avait essay d'appliquer son ironie un mot qui en diminu t la hauteur et p t en voiler la port e. Il l'avait bien compris, mais il n'en avait ressenti qu'un peu plus d'orgueil et de m pris, orgueil de lui-m me, m pris des autres. Je ne fus ni bien surpris, ni trop afflig de la nouvelle. S'il avait chass loin de lui la vie, c'est qu'il en avait puis la curiosit . J' tais s r qu'il n'avait pas succomb un acc s de d couragement, ni pli sous le poids b te d'un malheur.