La communaut est une concession involontaire mais n cessaire affirment certains volutionnistes La caract ristique la plus distinctive de ces contes est que, tandis que les acteurs sont de b tes, ils parlent et vivent comme des tres humains, mais agissant comme une b te dans l'environnement humain; et, instantan ment, dans la m me phrase, agissant comme un tre humain dans l'environnement d'une b te. Cela doit constamment se garder l'esprit, ou l'action de l'histoire deviendra non seulement d raisonnable, mais tout fait inexplicable. Les personnages dans ces histoires se soulagent des situations difficiles ou dangereuses en invoquant l'aide d'un f tiche charme personnel puissant connu sous le nom "Ngalo"; un f tiche presque aussi pr cieux que la lampe d'Aladin des Mille et une Nuits. Et pourtant, avec incoh rence, malgr cette aide, les acteurs sont souvent atteints de nombreux petits maux de la vie humaine quotidienne. Ces incoh rences sont une autre caract ristique de Nkana que les auditeurs appr cient comme l' pice de l'histoire. Des preuves internes, je pense que les sources locales de ces contes taient arabiques, ou du moins l'arabes, et peut- tre m me avec l'influence gyptienne. (Observez le pr fixe, Ra, une contraction de Rera c'est gal de p re, un titre d'honneur, comme Seigneur ou Monsieur ou Ma tre dans les noms des dignitaires, par exemple Ra-Marange, Ra-Mborakinda, Ra- messes.) Ceci est coh rent avec le fait qu'il y a du sang arabe dans le Bantu Negro. La direction invariable laquelle les tribus de la c te sud-ouest pointe, comme la source de leurs anc tres, est au nord-est. Un tel ethnologue comme Sir HH Johnston retrace le courant Bantu Sud sur la c te Est du Cap de Bonne Esp rance, puis le transporte vers le Nord sur la c te Ouest de l' quateur et aussi loin que le quatri me degr de latitude Nord, la r gion tr s de l o ces contes et histoires taient rassembl s. Seul un petit nombre d'hommes, et encore moins de femmes, dans toute communaut , sont not s comme narrateurs qualifi s. Ils sont les litt rateurs. Le public ne se lasse pas d' entendre les m mes contes plusieurs fois comme nos propres auditoires civilis s des pi ces en cours d'ex cution pour une centaine de nuits ou plus. Ils sont rendus attrayants par l'utilisation dramatique du geste, des tons et des exclamations surprenantes. Les occasions choisies pour leurs r citations sont nuits, apr s les travaux de la journ e, surtout s'il y aura des visiteurs. Les lieux choisis sont la rue, les cours et parfois autour d'un grand feu la claire de lune.