Si l'ironie poétique trouve tout son être dans ce recueil, le poète prête ici ses mots et ses vers aux animaux pour exprimer son aphorisme. Nous vivons dans une société où la prostitution politique est une monnaie courante, où les élections ne sont que des poudres aux yeux nonobstant la présence de ceux qu'on appelle des observateurs, où le vol soit le détournement des deniers publics est une bénédiction et source de promotion et où faire disparaitre des opposants politiques n'est qu'un jeu d'enfant. L'engagement de ce recueil, pour ne dire tout simplement de son auteur, tire sa source sans doute de sa société. Les vers dans ce florilège décrivent aussi la vie de facilité que mènent nos s¿urs. Pour des biens matériels, elles s'adonnent à n'importe qui et en retour elles récoltent des maladies de tout genre. Ils déplorent aussi le manque de solidarité à l'égard des malades mais prêt à contribuer fortement financièrement et matériellement pour les funérailles. L'auteur met aussi l'accent sur le combat panafricain. Selon lui, on ne peut prétendre être un panafricaniste et être occident dans la tête, nos manières de faire et façon de vivre.