Considérant que les palmeraies sont des écosystèmes fragiles et complexes à la fois, toute intervention brutale et non contrôlée peut engendrer des pathologies souvent irréversibles dans ces milieux. La lutte biologique en palmeraie pourrait être une alternative à la lutte chimique en lui associant d'autres moyens de lutte non agressifs vis-à-vis du milieu. Contre la cochenille blanche Parlatoria blanchardi du palmier dattier, la méthode biologique a préservé la faune utile et donc l'équilibre biologique dans le biotope. Cette dernière méthode semble ainsi mieux adaptée au milieu palmeraie. L'utilisation des trichogrammes dans la lutte contre la pyrale des dattes Ectomyelois ceratoniae a provoqué des pourcentages de parasitisme des œufs du ravageur variant de 47 à 64% selon les arbres à la suite des lâchers. Contre le Boufaroua Oligonychus afrasiaticus, les traitements biologiques à l'aide de la coccinelle locale Stethorus punctillum, effectués sur des arbres plus ou moins infestés, ont conduit à des efficacités prédatrices relativement importantes atteignant des taux de prédation de 25%. L'ouvrage intéressera les chercheurs, les étudiants et les professionnels de l'agriculture.