Afin de progresser de fa on aussi puissante et spectaculaire que la physique et la chimie quantiques et leurs exceptionnelles applications actuelles, la biologie moderne doit utiliser les m mes m thodologies, th oriques, et les m mes techniques, pratiques, et bien s r, d velopper galement des transferts de sciences et de connaissances, dans le cadre des transferts de technologie. Ainsi, dans le domaine des nanotechnologies, les contributions des physique et chimie quantiques repr sentent l'immense majorit des recherches et d veloppements. Dans les domaines de la biologie ou sciences du vivant, une discipline repr sente vraisemblablement le secteur le plus dynamique dans le domaine de la chimie organique ou biochimie. Il s'agit de la biochimie radicalaire. Il existe videmment des instituts de recherche en physique, en chimie comme en biologie. Mais chaque domaine d veloppe ses recherches et ses applications dans le domaine physique, chimique ou biologique, qui lui est en fait sp cifique, et les passerelles restent en r alit assez rares, les cloisonnements acad miques et structurels (organisations administratives et techniques) restant trop importants. Dans le cas de la biologie quantique, dont la biochimie des radicaux libres (ou biochimie radicalaire) devient une des principales composantes, la n cessit de cr er et de se d velopper des instituts d'ing nierie biologique appara t vidente, tant dans le domaine scientifique et technique que pour les transferts de technologie, avec les cons quences industrielles, conomiques, financi res et bien s r sociales consid rables. Voil ce que cet essai sur les propositions de mise en oeuvre des groupes d'ing nierie biologique (GIB) tente de d montrer sch matiquement.