Le présent rapport lance un appel pour que des mesures d'urgence soient prises pour lutter contre l'épidémie d'obésité croissante qui touche maintenant aussi bien les pays en développement que les pays industrialisés. Tout en adoptant une démarche de santé publique, le rapport fait écho non seulement à la gravité des problèmes de santé liés à l'obésité mais aussi à la difficulté notoire de traiter cette maladie complexe et multifactorielle. Compte tenu de ces problèmes, le rapport se propose d'aider les responsables politiques à lancer des stratégies de prévention et de gestion, mesures qui présentent les plus grandes chances de succès. Il souligne à plusieurs reprises l'importance que revêt la prévention, stratégie la plus judicieuse dans les pays en développement où l'obésité coexiste avec la dénutrition. Les lignes de conduite recommandées, qui sont l'expression du consensus auquel sont parvenus 25 autorités reconnues, reposent sur un examen critique des connaissances scientifiques actuelles au sujet des causes de l'obésité à la fois chez l'individu et au niveau des populations. Même si toutes les causes de l'obésité sont passées en revue, une attention particulière a été accordée aux changements de comportements et aux mutations sociales qui ont entraîné une augmentation de la densité énergétique des régimes alimentaires, déréglé les systèmes de régulation sophistiqués qui contrôlent l'appétit et maintiennent l'équilibre énergétique et suscité une baisse de l'activité physique. Dans le rapport, les sujets concrets suivants sont examinés : l'influence de la teneur en matières grasses des disponibilités alimentaires sur la généralisation de l'obésité dans les populations, les conceptions erronées des membres de la profession médicale et du public en matière d'obésité, les stratégies propres à lutter contre l'alarmante prévalence de l'obésité chez l'enfant. «...l'ouvrage est très clair et riche d'informations succintes qui peuvent se révéler très utiles pour quiconque s'intéresse aux implications de l'obésité et de l'adiposité sur la santé publique, à savoir les étudiants, les médecins ou les chercheurs.» - Journal of Biosocial Science