Synoptique pour les Petits Exercices de Raison L'humain poss de une complexit neuronale qui peut exploiter la puissance de la mati re dans son tat non-substantiel, que la science contemporaine nomme quantique. Le pouvoir cosmique d'association qui cr e les corps est la vertu dont h rite l'humain dans sa forme existentielle. Le psychisme est l'appropriation individuelle de la puissance cr atrice de l'univers. Des quatre modes que l'analyse philosophique d couvre dans la Raison, l'intuition, l'imaginaire, le sentiment et la facult conceptuelle, l'enfant fait un usage inverse de celui qu'il va d velopper l' ge dit de raison . L'enfant qui na t incarne la potentialit . En grandissant, il l'exprimera en caract res particuliers. Au moment de sa naissance, l'humain est l'empreinte de l'unit cr atrice, il est tout Untuition. Pour survivre en son corps individuel, il se livre l'exp rience de ses sens qui construit pour lui une m moire de sentiments. Avec son autonomie physique il d couvre sa puissance de volont qui l'expose la confrontation. Pendant toute sa croissance, l'arborescence neuronale qui est son arme existentielle tablit les bases qu'il devra d velopper toute sa vie. L'imaginaire s'aper oit vite qu'il peut r ver avec ses mains. La technique est fille du d sir et de la po sie. L'esprit observe que la mati re n'ob it pas toujours sa fantaisie. La rigueur scientifique de l'intellect exige de l'imagination qu'elle pr cise des lois. D s lors, la pens e confie son d sir l'intellect qui lui fa onne des concepts. Ces objets virtuels deviennent leur tour la mati re d'un nouveau jeu de construction mental. Avec l' ge, l'humain pratique l'inf odation de l'imaginaire la facult conceptuelle. Une terrible erreur consiste en l'idol trie de l' cono-mie mon taire, en oubliant que l'essence du mot o kos-nomos concerne l'usage de l'habitat, la maison de l'humain tant son corps capable de Raison, c'est dire vou la culture de l'intuition, de l'imaginaire et du sentiment avec la facult conceptuelle, l'appropriation op r e par le seul intellect de l'id e de richesse en l'accordant la seule valeur de l'argent est un dangereux contre-sens. La puissance de volont individuelle, ainsi d voy e par un usage culturel de masse, n'est plus en mesure de r sister son entra nement et s'adonne de bon coeur tous les moyens qui tendent capter le tr sor convoit , tout illusoire qu'il soit. Dans cette confrontation de forces, le progr s technique, le progr s conomique et le progr s de l'humanit sont des valeurs rivales et souvent contradictoires. Synoptique de PETITS EXERCICES DE RAISON L'oisillon qui s'appr te voler ne suit pas de cours th orique. Le paon qui fait la roue n' crit pas de chansons. L'abeille ne poss de ni boussole ni G.P.S. L'enfant qui apprend marcher fait aussi valoir la coh rence de sa puissance physique, mais quand il r clame une histoire, il d montre qu'il n'est pas animal mais humain. Tout acte humain expose un mouvement physique ordonn par la virtualit du psychique. Et comme le chaton qui exerce sa technique de chasse sur un bouchon, l'humain doit s'exercer utiliser ses pouvoirs psychiques. Par exemple, il doit apprendre manier son langage conceptuel. Le mot est la chose de l'esprit, la fois sa cr ature et l'organe de sa coh rence intime. L'esprit voit, entend et saisit par les sens de son corps. Si l'esprit, l'instar de la Mati re, se manifeste dans un lan cr ateur, cette mani-festation pr sente les caract res et qualit s d finies d'un corps. Le mot est le moyen de la saisie de ces corps solides ou virtuels que suscite l'esprit. Cependant, la distinction entre la chose et le mot est une strat gie conceptuelle qui peut installer l'esprit dans l'illusion, car la