- La bibliographie de l'auteur - Ses principales oeuvres - En 1821, sur le littoral d'une presqu' le de Bretagne, Louis1, un jeune homme plein d'ambition, vient tout juste de prendre un bain de mer et m dite sur son avenir. Pauline, sa compagne, sort peu apr s d'une baignoire naturelle creus e dans les rochers. Les deux jeunes gens poursuivent main dans la main leur promenade matinale. Ils croisent un p cheur dont la pauvret et le d vouement aupr s d'un p re aveugle les meuvent. Afin de lui donner un peu de joie, ils font grimper les ench res l'un contre l'autre pour lui acheter le produit de sa p che un prix qui quivaut pour le pauvre homme une v ritable fortune et lui promettent un d ner, s'il accepte de les conduire Batz apr s avoir remis ses filets. Les amoureux partent devant, sur le chemin que leur indique le p cheur qui les y retrouvera plus tard. Quand tous trois se sont rejoints, ils marchent en silence et atteignent bient t les abords d'un promontoire rocheux que le p cheur entend contourner. Quand le guide les pr vient que quelqu'un vit l et que, bien qu'il n'y ait nul danger, il est de coutume dans le pays de contourner les lieux, la curiosit des jeunes gens est son comble et, en d pit de l'avertissement, ils insistent pour s'y avancer. Louis et Pauline d couvrent alors devant une grotte, o se devinent les traces d'une existence, un homme br l par le soleil, aussi immobile que le granit qui l'entoure, dont les yeux seuls s'animent un bref instant. Impressionn s par cette vision, ils passent leur chemin rapidement, puis interrogent leur guide sur cet trange personnage. Le p cheur leur raconte alors un r cit de L'Homme-au-voeu, dont il est d'ailleurs le seul dans le pays conna tre le fin mot. Cet homme, qui vit l dans le d nuement, c' tait autrefois Cambremer, un fier marin, il habitait avec sa femme une maison isol e sur un lot. Pour gayer leur foyer, les poux n'eurent qu'un seul enfant, aussi devint-il pour eux un petit roi. Ils le g t rent d s son plus jeune ge, ne lui refusant aucun caprice, si bien qu'en vieillissant le gar on ne devint bon rien: violent, menteur, voleur, il croyait tout un chacun au service de ses d sirs et se r v lait tyrannique envers ceux qui l'emp chaient de s'amuser, de fl ner, de boire et de jouer au billard du Croisic ou dans les lieux malfam s de Nantes. Le p re, souvent absent pour aller p cher en mer, refusa de voir ou ne voulut point concevoir le pire jusqu' ce qu'il d couvre un jour que son fils avait vendu les meubles pour obtenir de quoi s'amuser. Une nuit, le voyou est m me all trop loin ...