"Le roman est l'art du mentir-vrai" Aragon. SYNOPSIS: Paris, 12 d cembre 2004. C'est un d part. C' tait le vent d'abord qui l'avait conduite Marrakech. Elle. Dans son coeur, l'amour de l'Afrique, de la terre rouge, depuis longtemps. Cette jeune femme bless e qui marchait dans les ombres de son pass , meurtrie par les blessures qu'il lui avait inflig es. Et l'int rieur d'elle, une voix, qu'elle avait trop laiss parler d'amour. Tout cela, c' tait avant. Avant le parfum de Marrakech et de la poussi re, avant le tourbillon de la ville. Avant la rencontre de Dan l' ph be flatteur. Avant Yacine le jeune homme perdu et violent. Avant Ana la femme fragile qui prend ce qu'elle d sire. Ana, la complice de l'incons quence, du d sir assouvi. Avant un homme. Lui. Ce jeune marocain qui sentait le musc, cet homme qui avait l'accent d'un pays o elle allait graver pour toujours leurs souvenirs. Son guide, sa lumi re. Il lui a montr la route, il a fait d'elle autre chose qu'une trang re dans la ville, l -bas, au Maroc. Il n'a pas chang sa vie, nous dira-t-elle. Il lui a montr ce que c'est, sa vie elle. Il lui a offert 7 jours. C'est cette histoire d'amour que l'on voit grandir au rythme des jours et des nuits; les 7 jours autour desquels est construit le r cit. Ce sont aussi des histoires crois es, des rencontres parall les leur passion, la description du d sir, des mots contenus, du temps qui chappe. Une histoire pour lui est un roman intime, une lettre d'amour, que la narratrice nous fait d couvrir travers ses yeux, sa m moire, la ronde folle de ses sensations et sentiments int rieurs. Nous sommes avec elle dans la ville, nous la suivons dans ses d couvertes et ses d sillusions. Une histoire pour lui, ce sont 7 jours qui vont d voiler une femme elle-m me, dans les d cors et les parfums de Marrakech... Extrait: Il n'a pas chang ma vie. Il l'a ouverte. Il l'a mise nu pour me la montrer. Pour que je regarde cette vie, mon existence. Il n'avait pas cette ambition. Il ne l'a ni voulue, ni envisag e, il ne l'aurait pas rejet e s'il l'avait compris. C' tait ainsi parce que cela devait tre. J' tais une toile qu'il a d voil e et sign e au bas de son nom et j'ai aim cela, aim tre men e par lui dans des recoins de mon tre que je ne connaissais pas. Au-del de lui et travers lui, c'est moi que j'ai d couverte, apprivoiser mon me, ma libert nouvelle, la mati re de mon corps, de ma chair mes veines. Il a tout fait vibrer, na tre, grandir. Il a lib r le corps et tout ce qui s'y trouvait enferm . Entre mon arriv e et mon d part, le go t de son tre, celui de la femme que j'allais entrevoir, l'odeur de la poussi re cre et br lante de lumi re, du p trole et des pices. Le parfum des roses et du d sert...et celui de sa peau... .