Les dommages causés par les mouches phytophages aux fruits destinés aux marchés internationaux sont reconnus depuis de nombreuses années comme un problème ayant un impact économique et social important au niveau local, national et mondial. L'infestation par les mouches des fruits affecte la production de fruits de qualité, entraînant des pertes directes et indirectes de produits. La lutte contre les insectes ravageurs des agrumes au Ghana repose sur l'application d'insecticides. Toutefois, ces produits chimiques, qui sont principalement des organophosphates et des carbamates, sont coûteux et de nombreux agriculteurs ne peuvent pas se les offrir. La résurgence des ravageurs, les effets néfastes sur les ennemis naturels et les effets néfastes sur les applicateurs sont quelques-uns des effets d'une mauvaise utilisation des produits chimiques. Les fourmis tisserandes contrôlent un large éventail d'animaux domestiques par la lutte directe, la prédation et la recherche de nourriture dans les arbres par les grandes ouvrières, et la lutte indirecte par l'utilisation d'indices olfactifs et visuels. Il est nécessaire d'adopter des approches holistiques telles que l'utilisation d'ennemis naturels dans les stratégies de lutte contre les ravageurs. C'est pourquoi cette étude a évalué l'utilisation d'Oecophylla longinoda comme agents de biocontrôle contre les mouches des fruits dans les vergers d'agrumes, dans une optique de durabilité environnementale.