Cet ouvrage présente les résultats d'une étude transversale sur les motifs d'épargne des ménages ruraux. La méthodologie de l'étude implique une triangulation des données à l'aide d'entretiens structurés avec 810 personnes interrogées et 11 groupes de discussion. L'analyse descriptive, l'analyse économétrique (régression logistique) et l'analyse inférentielle (test du chi carré) ont été utilisées respectivement pour l'analyse des statistiques descriptives, la corrélation et le test des hypothèses de l'étude. L'étude révèle que la majorité (85,4 %) des ruraux suivent le modèle du cycle de vie ; l'éducation (avec 66,7 %) est le motif d'épargne prioritaire ; les ménages ruraux ne changent pas facilement de motif d'épargne ; le niveau d'éducation avec la statistique de Wald (2,066) (p=0,151) est la seule variable indépendante qui augmente le logit de la variable dépendante, ce qui signifie qu'elle augmente la probabilité qu'un ménage choisisse des motifs d'épargne pour ses moyens de subsistance. Les résultats de l'étude montrent également que les legs sont distribués à tous les enfants, quel que soit leur sexe, mais qu'en fonction du type de legs, il existe à la fois des transferts in vivo et des transferts intergénérationnels. L'hypothèse de l'étude selon laquelle les ménages ruraux choisissent des motifs d'épargne rationnels est valable.