"... Et pourquoi tais-je accus de haine et de m pris l' gard des ouvriers ? Parce que j'avais d nonc la tribune les agissements de la Bourse du travail. Les v nements qui se sont pass s depuis ont prouv qu'il y a toujours des hommes qui voudraient nous jeter dans ces aventures qui s'appellent, dans le pass , les journ es de Juin et la Commune. Le 28 mai, solennellement, le comit de la Bourses du travail en fermait les portes en signe de deuil et envoyait une couronne aux h ros de la Commune. Dans le journal, organe de cette institution, on voit non seulement des appels r p t s la guerre sociale, mais des plans strat giques de guerre civile M. le ministrede l'Int rieur, ayant donn , avec longanimit un d lai de plus d'un mois aux syndicats constitu s ill galement, pour se mettre au moins en r gle avec la loi du 21 mars 1884, a t d nonc comme tra tre au peuple et la R publique. Au moment o j' cris ces lignes, j'apprends qu'il a ferm la Bourse du travail, en prenant les pr cautions n cessit es par la menace d'une insurrection, et ces pr cautions m mes ne sont-elles pas la preuve de l'imprudence qu'on avait commise en laissant se constituer sans objet d termin , sans organisation, sans contr le, dans un palais municipal, une organisation dont les repr sentants consid raient que la meilleure mani re de d fendre les int r ts des travailleurs tait de pr parer la guerre sociale..."