Le grand d bat entre le mat rialisme et le spiritualisme qui remplit toute l'histoire de la philosophie peut-il tre consid r comme v ritablement clos, soit par la victoire d finitive de l'une ou de l'autre de ces coles, soit par la solution n gative du scepticisme positiviste ? Il est permis d'en douter, voir avec quelle ardeur et quelle confiance les trois coles discutent ce grand probl me. Serait-ce une de ces ternelles questions auxquelles l'esprit humain est condamn penser toujours, sans jamais rien savoir de certain ? Nous nous refusons croire cette impuissance radicale, quoi qu'en disent les positivistes, et nous trouvons dans l'histoire des solutions diverses de ce redoutable probl me des raisons d'esp rer que la philosophie en viendra bout avec le concours des sciences elles-m mes...