" Henriette s' tait d j promen e quelque temps avec Armidore, dans le jardin o le club d' t avait coutume de se rassembler. Ils arrivaient souvent les premiers. Ils avaient l'un pour l'autre une affection que ne troublait aucun nuage, et ils nourrissaient, dans une honn te et pure intimit , l'agr able esp rance d'une prochaine et indissoluble union. La vive Henriette aper ut peine Am lie, qui s'avan ait de loin vers le pavillon, qu'elle courut saluer son amie. Am lie venait de s'asseoir dans le salon d'entr e, devant la table sur laquelle se trouvaient tal s des journaux, des gazettes et d'autres nouveaut s. C'est l qu'Am lie passait maintes soir es lire, sans se laisser distraire par les all es et les venues des personnes de la soci t , par le claquement des fiches et la conversation toujours bruyante des joueurs. Elle parlait peu, si ce n'est pour opposer son opinion une autre. Henriette, au contraire, tait fort lib rale de ses paroles, contente de tout, et toujours en humeur d'approuver..."