Relater l'histoire d'un pays devient un exercice difficile à réaliser de nos jours ; l'écriture, la description des faits, des événements et l'écoute des témoignages bousculent encore les esprits des uns et des autres. Témoigner des dépassements et les exactions commis lors de la guerre de libération, lors de la décennie rouge et de nos jours relève des tabous sociaux sinon du « secret défense de l'histoire », car beaucoup de personnes reconnaissent, les faits dans leur nature mais préfèrent les ignorer ou encore mieux les ranger dans les oubliettes de la raison sociale, encore moins de la représentation sociale. Cet ouvrage se veut être une plume où la liberté d'expression continue à faire son chemin, et quand il effleure la problématique du viol, il ne met pas de gants pour ménager ceux qui étaient responsables, ceux qui seraient capables de nuire à sa personne. Il y va de soi que la violence s'exerçait sous toutes ses formes dans les agressions sexuelles : viol, harcèlement et inceste.