Tout dans la vie n'est qu' nergies et vibrations. - Albert Einstein
Louis Figuier, grand vulgarisateur scientifique fran ais, nous offre un ouvrage consacr au magn tisme et plus particuli rement au magn tisme animal ou mesm risme (technique d crite par le m decin allemand Franz Anton Mesmer). Dans cet ouvrage, il s'applique mettre en lumi re le parcours de Mesmer contre ses nombreux d tracteurs tout au long de sa vie. La renomm e de Mesmer reste incontestable, elle est telle que dans le monde Anglo-saxon le verbe hypnotiser (au sens propre comme au figur ) se dit To mesmerize. Vous d couvrirez dans ce livre des t moignages passionnants et difiants sur cette pratique (somnambulisme, gu risons inesp r es, pr dictions...). Bien que les connaissances actuelles scientifiques tendent d montrer que les ondes lectromagn tiques semblent bien pouvoir activer ou inhiber certains circuits neuronaux, le magn tisme reste en occident une m decine dite alternative sans reconnaissance officielle.


EXTRAIT: Ce fluide, disait Mesmer, est le moyen d'une influence mutuelle entre les corps c lestes, la terre et les corps anim s; il est continu de mani re ne souffrir aucun vide; sa stabilit ne permet aucune comparaison; il est capable de recevoir, propager, communiquer toutes les impressions du mouvement; il est susceptible de flux et de reflux. Le corps animal prouve les effets de cet agent, et c'est en s'insinuant dans la substance des nerfs qu'il les affecte imm diatement. On reconna t particuli rement dans le corps humain des propri t s analogues celles de l'aimant; on y distingue des p les galement divers et oppos s. L'action et la vertu du magn tisme animal peuvent tre communiqu es d'un corps d'autres corps anim s et inanim s. Cette action a lieu une distance loign e, sans le secours d'aucun corps interm diaire; elle est augment e, r fl chie par les glaces, communiqu e, propag e, augment e par le son; cette vertu peut tre accumul e, concentr e, transport e. Quoique ce fluide soit universel, tous les corps anim s n'en sont pas galement susceptibles; il en est m me, quoiqu'en petit nombre, qui ont une propri t si oppos e, que leur seule pr sence d truit tous les effets de ce fluide dans les autres corps...